Comment le Voleur de Feu est devenu le poète Voyant, c’est ce que nous avons tenté de déceler jeudi 28 mars à la brune sur une terrasse de Stanley (merci Aurore & Pascal) où notre auberge fut vraiment à la Grande Ourse !
Merci à nos généreux sponsors Bon-Eat-O en la personne de @Fleur Tisserant, Les délices de Patience en la personne de Cédrine Doumergue et Vines and Terroirs en la personne de l’ami @Charles Soulisse dont le sourire ravageur le dispute à l’éloquence.
Joyeuses Pâques à tous !
« J’ai vu des archipels sidéraux ! Et des îles dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur… » Quel tohu-bohu plus triomphant que la poésie d’Arthur avant qu’il ne devienne Rimbaud ? De « Sensation », simple et beau comme une bohème d’ado aux fulgurances du « Bateau Ivre », un an à peine s’est écoulé. De l’amour infini qui lui monterait dans l’âme au rut des Béhémots, aux Maelstroms épais, aux immobilités bleues, au million d’oiseaux d’or, quelques mois à peine se sont égrenés. Quelques semaines décisives et jaculatoires au cours desquelles le Voleur de feu est devenu le Voyant suprême. Au gré de fugues les poings dans les poches crevées, de sonnets inspirés par la Nature, divine, et des oaristys, interlopes; s’appliquant à devenir voyant comme en témoignent ses lettres prophétiques, l’écolier surdoué de Charleville va bouleverser la poésie et la littérature française pour les deux siècles à venir. Sauvés pour le BAC / Sauvés pour la PHILO Alliance Française de Hong Kong La French Radio Hong- Kong et Macao Trait-d’Union