Lianes saxifrages et passe-muraille
poème paru dans le magazine de la communauté française @traitdunionfr / 2021 extrait du portfolio des Cathédrales de Bambous
« D’océans de séants à des mers de Chines en vrac, il s’en va tout assis, tout accomplissant là, le vieux patraque, sur son palier, qui connaît les oiseaux ad hoc, qui nourrit les heures creuses, dans son décorum de parasols fluos et de bouddhas en toc.
Tu le sais parce que tu le vois.
Le Vieux te salue – Zóu sěn – c’est l’ombre portée d’un calme d’orfèvre. C’est la plus quiète des toiles des peintres du quartier. Tu te souviens que « la lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil » et porte ton ombre sur la clepsydre figée en eaux de St Stephen’s.
« Et des cataractes pesantes,
Comme des rideaux de cristal,
Se suspendaient, éblouissantes,
A des murailles de métal. »
Tu passes murailles et tournes à gauche, encoignure de la rue Norvins, loin les Montmartres en sacrés cœurs sacrés, loin prisonniers des traces inquiètes qui te suivaient, tu te reprends et file à droite où tu dois aller, jusqu’aux irisées des vagues lointaines
Impulse Bay
« Nous plongerons un jour
dans l’irisée
des vagues lointaines
pour échapper aux cerisaies
des vagues souveraines,
Nous couvrir de fonte
pour ne plus mourir de honte
dans des océans bleus de bulles.
Monolithe de grave posé sur la lave bleue,
Impulse Bay te fascine de ses biais,
tu ne vis que pour eux, marelles majorelles,
des pastels sombres, ses arcanes noires et pourtant tout brille,
l’horizon, la mer lactescente, les papillons,
ta vie,
rayons,
brillons. »
Tu le sais parce que tu le vois. »
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Matt 5964 5985 / page FB des Cathédrales de Bambous